Numéro | 2010-32 |
Réf. de la décision du CC | Retenue douanière |
Réf. décision de transm. | Cass. crim. 25 juin 2010 n° 10-90053 |
Date | 22/09/2010 |
Origine | CCass |
Qualité du demandeur | Personne physique |
Identité de l'auteur | MM. Samir M. et Mohamed E. |
Matière | Droit pénal |
Dispositif | Inconstitutionnalité avec abrogation différée |
Date d'abrogation différée | 1er juillet |
Délai avant abrogation | 9 |
Traitement des effets passés | Absence de remise en cause |
Nombre de membres siégeant | 9 |
Demande de récusation | Non défini |
Déport | Non défini |
Nom du membre déporté/récusé | Non défini |
Oralité | Oui |
Nombre d'intervention(s) admise(s) | Non défini |
Théorie changement de circonstances | Non |
Réserve d'opportunité | Oui |
Réserve d'incompétence | Non défini |
Interprétation de la jurisprudence | Non |
Technique de contrôle | dépeçage de l'article 323 ; Examen de la teneur des dispositions pour contrôler le respect des droits de la défense |
Motif d'inconstitutionnalité | méconnaissance des articles 9 et 16 de la DDHC |
Remarque | Inconstitutionnalité partielle. Le 1° et 2° de l'article 323 du Code des douanes sont reconnus conformes au droits et libertés garantis par la Constitution. Le 3° de ce même article est, quant à lui, déclaré non conforme. Pour ce dernier point, le Conseil organise les effets de la déclaration d'inconstitutionnalité : report de la date d'aborgation au 1er juillet 2011 pour permettre au législateur de remédier à cette inconstitutionnalité. Partant les mesures prises avant cette date en application des dispositions contraires ne peuvent être constestées sur le terrain de leur inconstitutionnalité |
Caractère notable de la décision | Non |
Droit Constitutionnel Invoqué | Non |